L’environnement et les partenaires de PARTAGE

Parce que la question de l’environnement est à ce jour un sujet essentiel, il doit être au cœur de nos actions à tous. C’est aujourd’hui une réelle problématique. Pour nous, adultes, elle doit faire l’objet de changements et progrès immédiats. Nous devons protéger notre nature, tout comme nous protégeons nos enfants. L’enfant fait d’ailleurs partie intégrante de ce sujet. Premièrement, parce ce que nous sommes responsables de ce que nous lui laisserons pour son avenir. Et deuxièmement, parce que nous avons un devoir de transmission, afin que la question environnementale ne soit plus un sujet relayée au second plan.

La Charte de l’environnement en France

En 2005, en France, avec l’adoption d’une Charte sur l’environnement, qui a été adossé à la Constitution, l’environnement se place au même niveau que les Droits de l’homme en 1789, ou que les Droits de l’enfant en 1989. Enfin, la Charte de l’environnement instaure le fait que le développement durable devient une responsabilité, un devoir, envers les générations futures, que ce soit en France ou à l’international.

ARTICLES EXTRAITS DE LA CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT 
Article 1 : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
Article 2 : « Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. »
Article 10 : « La présente Charte inspire l’action européenne et internationale de la France. »

L’environnement et les partenaires de PARTAGE

Depuis 1973, PARTAGE a choisi d’agir pour les enfants démunis du monde. Nos domaines d’actions sont l’éducation, la santé, la nutrition, la protection contre les abus et le développement des communautés.
En y réfléchissant bien, la question environnementale se retrouve finalement dans nos domaines d’action. Nous devons éduquer les jeunes générations à l’environnement, afin d’avoir un avenir durable. La santé et la nutrition sont évidemment liées à l’environnement, nous devons apprendre à consommer sain, local, nous devons apprendre à changer nos habitudes alimentaires, pour la nature et notre santé. Et le développement des communautés, de toutes les communautés, n’est-il pas possible et envisageable que si chacune d’elle préserve et cultive ses propres ressources.

Pour PARTAGE, et pour les partenaires avec qui nous travaillons, la question du développement durable est un sujet qui est au cœur de nos préoccupations. En voici quelques exemples :

RACINES AU BÉNIN :

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Conscient de l’enjeu environnemental, RACINES a initié le Projet d’Appui à la Préservation et la Protection de l’Environnement (PAPPE) financé entièrement par PARTAGE. L’objectif global est de contribuer à la protection de l’environnement par l’éducation à l’environnement. C’est pourquoi, 200 femmes ont été outillées sur les nouvelles techniques de transformation des sachets en objet de valeurs (sacs, porte-monnaie, porte-clés, etc.) et à la fabrication du compost dans les communes de Savalou et de Bantè. Par ailleurs, deux spécialistes de la structure AFRICA COMPOST, basés à Abomey-Calavi, ont apporté leurs savoir-faire sur la production du compost, engrais organique dépourvu de toutes toxines chimiques et pouvant être utilisé directement par les producteurs. Le but est de contribuer à la production bio chez tous les producteurs locaux et de créer des Activités Génératrices de Revenus et de Bénéfices (AGRB) au sein de ces groupes de femmes. Après quelques mois seulement, le résultat est plus que positif, la plupart des femmes formées se sont mises à la tâche et à la production de cet engrais, de plus en plus demander dans tous les hameaux de Savalou et Bantè.

INEPE EN ÉQUATEUR :

Voici un extrait de la lettre d’information destinée aux parrains et marraines de l’INEPE (avril 2019) :
« Quand le dernier arbre aura été coupé, la dernière rivière empoisonnée et le dernier poisson pêché, c’est alors, et seulement alors, que l’homme découvrira que l’argent ne se mange pas.
Notre planète vit une époque cruciale pour son avenir : la quantité de CO2 dans l’atmosphère, la fonte des glaciers et des calottes polaires, la montée du niveau des océans et l’augmentation des températures quelle que soit la saison, tout cela résultant du changement climatique, sont une réalité alarmante. Malgré tout, les responsables politiques, économiques et sociaux n’agissent pas de manière décisive pour initier un changement fait de transformations radicales seules capables de ralentir cette menace réelle pour la survie des êtres vivants.
Réduire les émissions nocives provenant des pays riches, prendre des mesures efficaces face à la pollution et à la déforestation, faire naître une conscience écologique dès le plus jeune âge afin de changer le style de vie et de consommation incontrôlée caractéristique de notre époque, sont quelques-unes des mesures urgentes que nous devons mettre en œuvre.
Ce contexte mondial est pris en compte à l’INEPE depuis plus de vingt ans et nous a conduits à mettre en place des changements dans nos programmes et notre travail éducatif depuis le niveau de la maternelle jusqu’au niveau du Baccalauréat.
Dans tous les ateliers, on cherche à revenir aux valeurs essentielles de l’être humain, c’est-à-dire, la générosité, la solidarité, l’altruisme, prendre soin du bien commun, et former des êtres humains capables d’esprit critique face à une économie injuste et qui n’est plus viable, en développant une conscience des écosystèmes qui puisse contribuer à faire retrouver la santé à notre planète.
À cette occasion, nous venons partager avec vous le projet intitulé « Retrouver les plantes médicinales » développé par les écoliers et les écolières de CP, CM1 et CM2 pendant ce premier semestre. L’objectif principal est de motiver les enfants à prendre soin des plantes dans la Réserve Écologique Chilibulo Huayrapungo et aussi de retrouver certaines espèces andines originaires de la région. Les plantes cultivées à cette occasion ont été les suivantes : la grande camomille (ou partenelle), la verveine citronnelle, le romarin, la menthe, le plantain et le tilleul. »

BEL AVENIR À MADAGASCAR :

L’ONG BEL AVENIR organise chaque année la « classe verte » (tout près de la forêt) ou la « classe bleue » (près de la mer) pour consolider l’éducation à l’environnement des élèves de l’école et pour les sensibiliser à la déforestation, au recyclage, etc. Les activités sont très variées pour les enfants : visite du Parc Mosa, grande forêt de plusieurs hectares, découverte du village des tortues, visite d’un site agro-forestier avec des animaux de la ferme et de l’apiculture (élevage d’abeilles à miel), découverte de documentaires sur les baleines à bosse ou les récifs coralliens au musée et à la bibliothèque, visite de jardins potagers et botaniques qui renferment des arbres d’espèces rares à Madagascar : le baobab, le moringa, le « katrafay » ou cedrelopsis grevei, le « tsinainkibo » ou Apocynaceae de Madagascar. Ces sorties sont bien sûr des distractions pour les enfants, mais ce sont surtout des moments d’apprentissages et de réelles prises de conscience du monde qui nous entoure et de notre devoir de le protéger.