Nos partenaires locaux agissent sur le terrain dans plusieurs pays à travers le monde pour briser le cycle de la faim et permettent de nourrir l’espoir, la tête et le cœur de millions d’enfants et de familles démunis. De plus, le programme encourage et permet de donner aux enfants une scolarisation, l’outil le plus efficace pour un jour espérer rompre le cercle de la précarité alimentaire.
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Une cantine offre quotidiennement un repas à 697 enfants du préscolaire et à ceux inscrits dans les écoles environnantes, lorsque leurs parents ne peuvent pas le leur fournir. Une seule cuisinière est en charge de la préparation des repas, aidée chaque après-midi par les aides-monitrices qui s’occupent de préparer les repas du lendemain. Elles se chargent également de récupérer et nettoyer les plats après chaque service. Les repas sont composés de menus variés incluant des céréales, du mil, des pâtes ou du riz en sauce. Lors des jours de fête, de la viande et du jus de bissap (fleurs d’hibiscus) sont proposés.
Les enfants déjeunent sous les halls, assis sur des nattes devant les classes. Une aide-monitrice sert les repas assiette par assiette, assistée par des enfants plus âgés. Les repas sont offerts gratuitement aux enfants de la maternelle, même à ceux qui contribuent financièrement à leur scolarité.
Au cours de la journée, 142 enfants bénéficient de bouillie enrichie (MISOLA) et de compléments nutritionnels.
Des distributions de lait maternisé sont également organisées pour les bébés nés de mères séropositives, ou en cas d’urgence, comme lorsqu’une mère décède à l’accouchement.
Le DISPENSAIRE TROTTOIR s’occupe aussi des Enfants Déplacés Internes à la cantine et distribue des kits alimentaires. En outre, il mène des actions de sensibilisation auprès des mères sur l’importance d’une alimentation équilibrée et les bienfaits de la spiruline et du moringa.
MAEECHA finance la distribution de collations dans les cantines de deux écoles, Adda et Mrijou, qui accueillent environ 1 000 enfants chaque midi. Ces collations consistent en un plat de riz accompagné de soupe de légumes ou en une bouillie de riz ou de maïs, préparée avec du lait concentré sucré.
Les parents, organisés en équipes tournantes, participent au bon fonctionnement de la cantine en fournissant du bois de chauffe et des ustensiles de cuisine. Ils sont également responsables de la préparation et de la distribution des repas.
Les enfants d’école primaire participant aux activités quotidiennes de l’AGAAC, ainsi que les adolescents qui s’y rendent trois fois par semaine, reçoivent une collation ou un petit repas. Ces repas sont préparés par les mères des enfants, avec des aliments fournis par l’AGAAC et financés principalement par PARTAGE.
L’AGAAC mène des actions de sensibilisation, à la fois auprès des enfants sur des thèmes liés à l’alimentation, comme « Ce que je dois manger / ce que je ne dois pas manger pour bien grandir », et auprès des familles lors de réunions mensuelles dans chaque centre, portant sur divers sujets, dont l’alimentation familiale.
En 2022, quatre ateliers ont été animés par deux nutritionnistes sur l’alimentation saine et la réutilisation des aliments, avec des démonstrations sur la préparation et la manipulation des produits. Trois nouveaux menus, plus nutritifs, ont été élaborés pour enrichir les collations quotidiennes du projet. Ces menus ont introduit de nouvelles expériences alimentaires pour les enfants, incluant salades, fruits, viande, poisson et légumes. Bien que le Brésil, pays tropical, offre une grande variété de fruits et légumes, ces aliments sont souvent absents du quotidien des familles les plus modestes.
Les enfants de maternelle bénéficiaires de COMPARTIR reçoivent un repas par jour, financé par l’État ou grâce à des dons en nature d’associations locales.
Des étudiants en médecine effectuent des stages de 6 à 8 semaines au sein de COMPARTIR, durant lesquels ils sensibilisent les familles des enfants de maternelle à l’importance de la nutrition.
Ces étudiants organisent également des évaluations de poids et de taille pour détecter d’éventuels problèmes de malnutrition. Si les cas de malnutrition liés à des raisons économiques sont rares, de nombreux enfants souffrent de malnutrition en raison de leur situation familiale : absence d’un adulte responsable, mauvaises habitudes alimentaires (consommation excessive de chips et sodas, manque de repas à horaires fixes), ou arrivée à l’école le ventre vide. Ce phénomène est courant dans les pays à revenus intermédiaires.
L’INEPE dispose d’une cantine scolaire qui sert environ 300 enfants par jour. Le coût des repas est inclus dans les frais d’inscription de l’école, ajustés selon un barème évolutif basé sur les revenus des familles. Celles qui ne peuvent pas payer peuvent contribuer en réalisant des travaux bénévoles, tels que l’entretien des bâtiments, la culture du jardin biologique ou l’accompagnement des enfants lors des sorties.
Grâce au plan de renforcement des capacités financé par PARTAGE, 15 personnes travaillant en cuisine ont suivi une formation pour préparer des repas sains et variés.
L’INEPE possède un jardin biologique de 6 500 m² adjacent à l’école, comprenant des zones de culture et deux jardins d’hiver. La production de ce jardin approvisionne à la fois la cantine scolaire et la communauté en produits sains et naturels. En outre, le jardin sert de lieu d’expérimentation pour l’enseignement des sciences et la valorisation des traditions agricoles andines. Les enfants y suivent au moins une heure de cours par semaine, où ils apprennent à faire du compost, semer, planter, arroser et récolter.
Des petits-déjeuners composés de porridge, de riz, de légumes ou de gâteaux locaux ont été distribués dans les 9 écoles maternelles communautaires, cinq jours par semaine tout au long de l’année scolaire. En 2023, 334 enfants âgés de 3 à 5 ans ont bénéficié de ce programme, qui leur offre une alimentation complémentaire et de qualité. Ces collations encouragent les enfants, avec le soutien de leurs familles, à fréquenter régulièrement l’école jusqu’à la fin de l’année scolaire.
BANDOS KOMAR assure également un suivi de la croissance et du poids des enfants dans ces écoles maternelles communautaires. Ce suivi permet d’identifier les cas de malnutrition ou de troubles de la croissance, tels que le faible poids ou la petite taille.
L’organisation collabore avec des groupes de parents autour du projet « 12 clés par an », dont trois clés sont liées à la nutrition : l’allaitement maternel, une alimentation saine et les micronutriments, ainsi que la santé en lien avec l’alimentation.
De plus, BANDOS KOMAR intervient dans 17 écoles pour promouvoir les potagers scolaires. Ce programme inclut la formation des participants, la distribution de semences et de petits outils agricoles. BANDOS KOMAR suit l’évolution des potagers et encourage l’utilisation de compost et de fertilisants naturels.
Dans le cadre de ses centres d’accueil des enfants des rues, Voice of Children (VOC) est amené à nourrir les enfants accueilli.es, 119 en 2023. 4 repas quotidiens sont distribués aux enfants : un petit-déjeuner à 7h, un déjeuner à 10h, un snack à 14h et un dîner à 19h. Chaque semaine, les menus sont élaborés par les enfants sous la direction du club de développement des enfants. Les repas sont variés et de qualité, composés de fruits de saison, de légumes, d’œufs, de viande.
En 2022, 95 enfants ont été accueilli.es dans les centres de VOC. 31 enfants de plus de 14 ans ont participé aux activités agricoles du Centre de socialisation. Dans le verger, il y a des fruits comme la goyave, la poire, la prune, la pêche, etc. Grâce aux bons soins des enfants, les fruits poussent rapidement. De la ferme, les jeunes peuvent produire des légumes qui ont été utiles pour les usages quotidiens des enfants pendant la période de confinement. Il y avait des légumes verts, des citrouilles, des concombres, des radis, des piments, etc.
Chaque année, des petits goûters composés de fruits de saison, de céréales et de légumes, ainsi que des repas chauds et cuisinés, sont distribués dans les écoles et les « lieux » d’éducation alternative.
L’enseignant de l’école mobile a organisé une session de sensibilisation sur l’alimentation saine et nutritive à destination des parents d’enfants inscrits. Cette séance, qui a rassemblé 25 participants, a inclus la projection d’une vidéo et des discussions interactives.
En 2023, BIKALPA a également distribué des rations alimentaires comprenant des produits de base tels que le riz, les lentilles, le sucre et l’huile, bénéficiant à environ 174 000 personnes.
HSF distribue du lait en poudre aux enfants jusqu’à 3 ans, ainsi que des petits snacks, des œufs et du riz. En 2022, ce programme a bénéficié à 158 enfants provenant de 142 familles.
HSF organise des activités de formation au centre Tha Sala, comprenant des journées ou des camps de plusieurs jours ouverts à toutes les écoles intéressées, qu’elles soient partenaires de HSF ou non. Par exemple, des sessions de sensibilisation à l’alimentation biologique enseignent aux participants comment cultiver et cuisiner des aliments bio. Ces ateliers couvrent l’ensemble du processus, de la plantation des graines à la dégustation des fruits cultivés, en passant par l’entretien des cultures et l’élaboration des recettes.
En 2022, HSF a aidé 10 familles à créer leur propre potager pour cultiver des légumes destinés à leur consommation et à la vente.
SARD réalise des actions de santé et de dépistage de la malnutrition et de l’anémie chez les enfants et les jeunes filles. Lorsque des cas sont identifiés, les enfants sont orientés vers les structures appropriées. En 2022, 201 enfants et adolescents ont bénéficié de vitamines et de compléments alimentaires.
Cette même année, SARD a coordonné l’inauguration de la « Semaine de la nutrition de l’enfant » organisée par le Ministère de l’Enfance en Inde. Cet événement a permis de sensibiliser le public à la nutrition infantile ainsi qu’aux services maternels et infantiles disponibles.
Dans le cadre du volet santé des programmes de l’AHEED, les enfants ont accès à des consultations médicales gratuites qui aident à identifier d’éventuels problèmes de santé, notamment ceux liés à des insuffisances nutritives. Pour les enfants souffrant d’anémie, deux repas élaborés par un nutritionniste leur sont offerts, accompagnés de compléments en fer.
En 2023, 1 370 enfants ont pu profiter de ces initiatives.
Le SESOBEL dispose d’une cantine financée par PARTAGE, qui accueille environ 200 enfants par jour.